Drapeau blanc a ma note

Silence...?

Non...bruit de fin eventail déployant mince vent,

doux clapotis de doigts

mots qui défilent, sortis de ma tete ... pas tous...liant

lien tenu... lien ténu, qui pourtant semble si fort...

assez pour me retenir ici devant...

Une note glissant en mon coeur directement...

seduisant mon ame, sans habillements...

réalité sans nom..? mensonge sans contradiction?

Voix inaudible et entendue ...et attendue..

chacun de tes soupirs non ecrits me parlent,

je te vois, a la hate passer.

Me presse de faire de meme pour te trouver...

déception..dessinée en jaune et noir...imprimées en lettres de sang...

course aux reves entretenue..

course a l'impossible, trouvé, venu...

C'est folie que de t'écouter sans t'entendre...

que de te sentir sans t'humer..

que de percevoir par lettre mal placée, ton humeur et tes haines...

par lapsus commis l'ampleur de ta peine...

Mais ma tête n'a plus de droit , mon coeur défaille , comme mon besoin de toi l'assaille...

ou est le drapeau de ta presence..

te chercher en silence... non, il est vrai, au bruit d'éventail...

indigne chien fidèle je cherche encore, je t'appelle...

en silence..quelques lettres, un mot.. allo? â l'eau?

aboiment silencieux, louvoiement plus profond, mais toujours sans echo...

le drapeau a l'evantail n'a pas battu.. tu n'es pas venu...

Ma tête trouve mon coeur fou.

mon corps se dit fidele a ce coeur repondant aux pied de la lettre a tes mots bienvenus...

et que dire de mon âme qui ne te quitte plus..

les yeux de mon coeur n'ont plus besoin de te lire, pour te savoir...pris..ailleurs..

lire, rire, relire, délire..

Dans ta réalité qui n'est la mienne..

dans ta vie ou nulle place pour la mienne...

Je voudrais glisser mon mot, y étamper ma présence..

qu'une lettre une fois y fasse de moi réelle référence...

mais je n'ai ce droit ,

que le présent m'enleve ,

que la réalité tant détestée,

par tout les moyens, fuit..

viens me rappeller...

que pour toi je ne suis que lettres avec ou sans desordre...

et que pour te plaire, je place et déplace,

je grade , je garde les lettres inscrites

et ma realité je pleure et je leurre..

Encore, l'instant d'un moment passé avec toi...

En fait, l'instant d'un mot lu de toi...