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 La haine d'Odium (Anim Saint Valentin)

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Shiraï

Shiraï


Nombre de messages : 2
Date d'inscription : 15/02/2013

La haine d'Odium (Anim Saint Valentin) Empty
MessageSujet: La haine d'Odium (Anim Saint Valentin)   La haine d'Odium (Anim Saint Valentin) Icon_minitimeVen 1 Mar - 17:33

Le soleil descendait lentement à l'horizon, perché au sommet d'un chêne certainement millénaire, je contemplais la lueur orangée qui s'échappait à travers les nuages, m'offrant une vue splendide sur les plaines argentées. Un moment de calme comme je les aimais, à l'écart de toutes races bipèdes intelligentes et en parfaite osmose avec la nature. Je savais bien que ce moment était éphémère, mais je profitais de chaque instant passé en ce havre de paix, car ce qui se tramait au sein de notre monde ne présageait rien de bon. Je prenais ceci comme le calme avant la tempête, d'ailleurs celle-ci se dessinait à moi comme une éprouvante déferlante. La magie, abominable création des dieux… N'avais-je déjà pas assez donné de ma personne pour réduire à néant cette sottise? J'avais eu vent quelques heures plutôt de l'apparition de cette stupéfiante Odium. Une enchanteresse éprise des sciences occultes et de la magie noire ayant totalement sombré dans la haine et le chaos. "Une de plus" Me dis-je.

Je connaissais parfaitement les risques que j'encourrais à m'engager dans cette stupide escapade, pour une cause qui n'était pas réellement la mienne. Celle-ci menaçait l'équilibre qui s'était instauré et bien que je n'en avais absolument rien à faire du destin du monde d'argent, ma conscience me poussait à agir. Mais pourquoi? Pourquoi me battrais-je pour l'avenir de peuples tous plus perfides et malhonnêtes les uns que les autres? Mes pensées divaguaient, et rapidement mes interrogations trouvèrent leurs réponses. Inconsciemment le regard de cette magnifique créature me hantait, me guidait, m'apaisait. L'amour… Étais-je réellement épris? Ce périple me révèlerait certainement le doute le plus lourd qui pesait sur mon esprit.

Ma besace vide, je crachais la tige de blé que j'avais pour habitude de mordillé et me mis en route vers la tanière de cette choses qui menaçait notre quotidien. Un quotidien un peu monotone à vrai dire. Je m'exerçais sans arrêt afin d'atteindre mon but ultime, délaissant parfois mon propre clan, et faisant abstraction totale de mes sentiments. Cette dernière tâche qui m'était bien difficile ces derniers temps. D'un bond surpuissant je m'élançai. Ma condition de Lycanthrope n'avait plus aucun inconvénient, je maîtrisais parfaitement les pulsions meurtrières de la créature qui sommeillait en moi, et bénéficiais pleinement de ses capacités : Je me déplaçais avec une célérité sans précédent, mes sens étaient accrus et ma puissance bien au-delà de ce que tout être vivant était en mesure d'espéré. Mais de plus, j'étais capable de me métamorphoser à ma guise. Il ne me fallut pas plus d'une heure pour me rendre en ces lieux démoniaques décrits dans le parchemin de mon fidèle ami Ombrae, Arminas. Un grand et puissant sorcier en qui j'avais une confiance aveugle, lui qui par le passé m'avait tant apporté. Or, cette fois il n'était pas là, j'étais livré à moi-même face à la toute-puissance démoniaque d'Odium.

La nuit était bien avancée. J'abandonnais les terres du centre et l'air frais qui, un instant plus tôt pénétrait mes poumons laissant place à un gaz infect. Plus j'avançais et plus l'odeur se faisait répugnante. Des bouts de bras par ci, des morceaux de cuisses par là… D'autres c'étaient certainement aventurés avant moi en ces terres chaotiques, mais avaient apparemment lamentablement échoués. Il ne faisait donc nul doute que j'étais sur la bonne voie, cette route sinistrée, abandonnée inspirait la mort. Une sombre puissance était à l'œuvre en ces lieux reculés.

Chaque pas m'enfonçait un peu plus dans les ténèbres nourrissant ma colère, une haine qui se faisait plus pressante en ces chaotiques contrées. Étais-je déjà soumis aux maléfices? Peut-être bien. Je me sentais presque renaître en ces terres austères, une partie de moi que j'avais enfouie au plus profond de mon être et qui s'apprêtait à resurgir. Je m'efforçais de contrôler ce surplus de haine, tant bien que mal à vrai dire.

Ma démarche fut stoppée par un obstacle auquel je ne m'attendais pas, là devant moi gisait un corps. Sans même avoir pris le temps de voir son visage, je plantais ma hache bien profondément dans son crâne et terminais le travail de son bourreau. Un sourire sadique étirait mes traits, je repoussais ma tête en arrière et me délectais de cette nouvelle vie ôtée, un long frisson me parcourut l'échine. Je sortis de cette pseudo trance quelques secondes plus tard pour reprendre le chemin brumeux qui s'offrait à moi. Cette ambiance glauque, cet air pestilentiel... Ces lieux si familiers me rappelaient notre tanière. Mes pensées imprégnées de macabres souvenirs prenaient peu à peu possession de mon esprit, je la sentais bruler en moi, la véritable haine.

Cela ne faisait aucun doute, elle savait que j'étais là et s'amusait avec mon esprit. Cela m'étonnait d'ailleurs qu'elle ne se soit pas encore montrée. Je m'arrêtais enfin, j'avais cette étrange sensation d'être observé de très près, et mon instinct ne me trompait pas. Tapis dans l'obscurité, je discernais plusieurs ombres dans la brume. Un rictus sinistre s'échappa de partout, aux aguets du moindre mouvement, me tenais en position défensive.


-Quel nom porte celui qui est assez fou pour s'aventurer si loin de ses contrées?

Un léger parfum de rose s'installa dans mes narines, les brulants légèrement. Qu'étais ce ? Cette voix sinistre sonnait à mes oreilles comme le glas de la mort. Le genre de mélodie qui glace le sang, présage de profondes ténèbres. Je sentis mes membres s'engourdir lentement, luttant contre le maléfice, je m'exprimais à mon tour.

-Hmm. Odium, je suppose? Es-tu trop lâche pour me faire face ou trop apeurée pour te cacher derrière tant d'artifices?

Les ombres se mirent à bouger, et des jappements s'échappèrent d'un peu partout autour de moi. J'identifiais rapidement mes ennemis. 4 créatures quadrupèdes, la noirceur qui se dégageait de leur âme et que je percevais n'étais point naturelle, il s'agissait purement et simplement de créations maléfiques. Une légère douleur s'emparait peu à peu de mes membres, s'intensifiant chaque instant au fur et à mesure que la métamorphose opérait. Je ne tressaillais pas, j'acceptais la douleur avec passion, j'en redemandais même cette sensation à chaque transformation était si bonne! Un long tunnel de lumière m'éblouissait, puis ce fut le noir total, à nouveau. Le souffle court, les tempes trempées de sueurs j'ouvrais mes yeux de lycan aux ténèbres de la nuit.
Les monstres se jetèrent sur moi avec une coordination parfaite, je bondis afin d'esquiver leur attaque et trancha l'une d'entre elles dans les airs. Je me rendis rapidement compte que ces créatures étaient d'une faiblesse dérisoire, aussi j'écrasais sans soucis les 3 autres autres sous mes puissantes pattes quelques secondes plus tard. Une partie de plaisir, une boucherie. Les monstres gisaient sur le sol, devant moi alors que je reprenais forme humaine.


-Est-ce là toute l'étendue de ta terrifiante puissance, Odium?

C'était trop facile, peut être avais-je surestimé la force de mon ennemi? J'allais très vite le savoir. Un nuage noir s'avançait, et une fois à ma mesure prit forme. Mes yeux s'écarquillèrent devant la sublime créature qui se tenait face à moi. Elle n'était pas très grand, sa peau bleutée reflétait parfaitement la lueur des étoiles. Et que dire de ce regard de feu. Ses pupilles tout comme sa peau étaient d'un bleu saphir écarlate comme je n'en avais vu nulle part ailleurs. Je luttais de tout mon être pour ne pas afficher mon étonnement. Sur un ton sévère, je repris.

-Je te laisse le choix, soit tu abandonnes ces terres et tu cesses d'importuner tous les couards qui la peuplent, soit mon visage sera ton dernier souvenir de créature vivante.

L'enchanteresse sourit, ferma les yeux et en une demi seconde me projeta violemment dans le décor avec une onde de choc que je ne sentis pas venir. Je m'écrasais lourdement sur le sol, et mis quelques secondes avant de reprendre mes esprits. Je me remis durement sur mes jambes, effaré par la puissance que contenait ce monstre. Le souffle court, j'eu du mal à libérer mes mots.

-Tu l'auras cherché… Aaargh!

Armes en main, je me ruais à présent sur elle, emporté par ma haine. J'exécutais plusieurs moulinets avec ma hache et battait l'air de mon épée, sans pour autant parvenir à toucher mon adversaire. Bien que doté d'une force et d'une vitesse conséquente, j'étais totalement dépassé par les capacités de la sorcière. J'étais incapable de suivre ses mouvements à l'œil nu, elle glissait sur le sol, et j'avais parfois même l'impression qu'elle passait à travers mes coups. Dans un excès de colère, je lâchais mes armes et bondit sur elle. Tout en étant en l'air je me métamorphosai et planta mes crocs profondément dans le cou de la sorcière, qui ne parvint pas à esquiver cette attaque. Nous nous écrasâmes tous deux sur le sol, mais à ma plus grande surprise, l'enveloppe inerte d'Odium se dispersa, envolé en fumée. Incrédule, je repris forme humaine et scruta les alentours. Une voix enfantine s'éleva par-dessus mon épaule, j'exécutais un rapide demi-tour et fis face à la sorcière, assise sur un rocher.

Quel magnifique spectacle, cette fougue, cette haine. Absolument parfait.
-Ainsi, tu t'es jouée de moi.
-Rien de plus facile et excitant, à vrai dire. Je sens que nous allons passer un bon moment toi et moi.


Elle éclata de rire, et avec une rapidité et une grâce défiant toute les lois de la gravité me frappait violemment dans l'abdomen d'un coup de coude assassin, avant de m'envoyer à nouveau dans le décor d'un puissant coup de pied circulaire. J'eus à peine le temps de me relever qu'Odium planta ses griffes dans mes trapèzes et m'expédia contre un nouvel arbre. Complètement abasourdi, je ne comprenais pas ce qui m'arrivait, comment une magicienne pouvait-elle faire preuve de tant de force? Cela dépassait mon entendement. Je posais à nouveau mon regard sur elle, elle lévitait, son aura bleuté m'éblouissait presque.

-Allez mon beau, je suis sure que tu es capable de faire mieux que çà.

En une seconde a peine elle concentra son énergie dans ses paumes qui projetèrent instantanément un éclair bleu qui se dirigeait vers moi à toute vitesse. J'esquivais son sort en me jetant sur le côté et bondit instantanément sur elle, visant ses cotes. Surprise par tant de fougue, elle ne put me contrer et se retrouva à ma merci. Je profitais d'avoir l'avantage pour lui assené un violent coup de genou dans le ventre, avant de la projeter contre terre avec un puissant coup de coude dans le dos. J'atterris à un mètre d'elle, qui se releva d'ailleurs sans même siller.

-Quelle hargne ! Ressent tu la colère t'envahir? La haine de dévorer?

J'ouvris la bouche et leva mes mains à hauteur de mon visage, elles tremblaient, je perdais le contrôle de moi-même ! Je me rendais tristement compte qu'elle avait raison, ma colère l'emportait sur mon esprit, à ma plus grande peur. C'est à ce moment même que je fus pris d'une illumination.

-Mais oui, c'est de là que tu tires ton pouvoir, de la haine et de la colère des êtres peuplant cette terre, bien sure…

Son teint s'obscurcit, avais-je enfin trouvé sa faiblesse? Peut-être bien. J'esquissais d'un sourire, et ferma les yeux.

-Il s'avère que j'avais bien vue juste, tu n'es rien. Tu te nourris de la haine et de la colère des gens afin d'alimenter ton pouvoir. Tu es pathétiques, et ne vaut pas mieux que tous ces couards qui se terrent dans leurs forteresses à se saouler et à compter leur or. Ce soir, ce sont les vers qui se repaitront sur ton cadavre lorsque je t'aurais montré la véritable définition du pouvoir!
-Tu es à moi !

Nous nous élançâmes l'un contre l'autre et nous échangeâmes des coups d'une rare violence. Sûr de moi, en parfaite harmonie avec mon corps et mon esprit j'esquivais chaque assaut d'Odium, et profita même d'une ouverture afin de placer une frappe chirurgicale avec un kunai au niveau de la cuisse de l'enchanteresse, lui arrachant un cri de douleur féroce.

[b]-Sans cette précieuse haine qui m'anime, ton influence sur moi n'est que veine. Certes la colère est un atout au combat, mais sans contrôle elle est aussi le plus grand point faible de tout être. Tu as réussi à me faire douter, mais à présent tu es à ma merci sorcière, soumet toi, et je t'épargnerais la vie.
-Jamais!


Elle cracha du sang et se rua de nouveau sur moi, bien moins rapide et aiguisée qu'au début de notre combat. C'est presque avec peine que je lui assainis le coup qui serait fatale. J'attendis la dernière seconde et esquiva sur le côté, en un labs de temps très court, je fis un demi-tour et planta gracieusement ma lame sous le sein de la créature, qui s'arrêta net. Toujours dans mon élan, je frappais Odium à la nuque avec le tranchant de ma main et l'envoya enfin voltiger d'un puissant coup de pied dans les reins. A cet instant, je sentis la présence démoniaque de la créature s'échapper de son corps. Je posai genou à terre, fatigué, et dirigea mon regard sur la sorcière, dont le teint bleuté vira couleur peau. Haletant, je rassemblais mes dernières forces et m'approchais d'Odium. Ses yeux étaient d'un violet améthyste profond. Elle me regardait avec désespoir, la bouche ouverte, innocente. Je me mis à nouveau à genoux et pris la fillette dans mes bras. Je ne ressentais plus la noirceur de son cœur. Ses lèvres se mirent difficilement à bouger.

-Merci.. De m'avoir… Libérée…

La vie s'en était allée, une fois de plus par ma main. Une larme se fraya un chemin sur ma joue, jusqu'à tomber sur le visage de la fillette inerte. Je leva les yeux au ciel et vit au même moment une étoile filante traverser le ciel.

-Puisse les dieux t'offrir le repos que tu mérites, petite…

Je sentais mon cœur battre fort sous mon torse, la tristesse que j'éprouvais à cet instant n'avait aucun égal, aussi je pris le temps de creuser une tombe et de gratifier d'une stèle cette ange partit trop tôt, ravagée par le mal.
"Ici repose Odium, arrêtez-vous et priez là, en hommage à son combat et à ses souffrances, ainsi qu'aux douleurs provoquées par le mal qui l'a rongé et qui a fini par lui ôter la vie"
J'entaillais ma paume et laissa une goutte de sang couler sur la stèle.


-Repose en Paix.

Je fis demi-tour, et ne pris pas la peine de me retourner. J'avais cette curieuse sensation que le mal qui hantait ces lieux s'en était allé. La lumière de la lune chassait peu les ténèbres qui s'étaient installées pour laisser place à un paisible endroit, pas si lugubres qu'aux premiers abords. L'image de la petite Odium s'était encrée dans ma tête pendant quelques secondes, elle m'avait profondément touchée. Je m'arrêtais une centaine de mètres plus loin, en haut d'une colline afin de me ressourcer.

J'oubliais ces pensées et laissais mon esprit divaguer au rythme calme de la nuit. Je retirais lentement mon armures, mes jambières et toutes autres pièces de mon équipement afin de me relaxer. La douce brise me faisait du bien, j'aimais, après chaque dure journée, m'allonger dans l'herbe fraiche vêtu d'un simple pagne et contempler le ciel. Les étoiles me fascinaient, elles étaient si belles là-haut, protectrice de notre monde si triste, encore témoins ce soir de la malveillance qu'il pouvait engendrer

Mais ces astres m'étaient également si mystérieux… Que savais-je d'elles? Pas grand-chose à vrai dire, cependant elles me ressemblaient tant : Puissantes et Intouchables. Assez forte pour illuminer nos nuits alors qu'elles se trouvent à des milliards de kilomètres de nous, et invulnérable car même le plus insolent des guerriers ou le plus arrogant des sorciers ne serait capable ne serais ce que d'égratigner leur perfection. Une beauté inégalable à mes yeux que même une montagne de saphirs et d'émeraudes mélangés au rouge sulfureux des rubis ne serait rien comparé à elles.
Dans mes songes les plus profond j'en suis si proche que d'un simple geste de la main je serais presque capable de les toucher, cependant à l'instant même où je suis sur le point de les effleurer, je suis aussitôt extirper du royaume des rêves par les ténèbres de la nuit…
Je sursautais avec un sentiment de dégout, de tristesse.

Un instant éphémère, un regard sauvage se plongea dans le mien, des yeux qui ne m'étaient pas inconnus, avec qui j'avais déjà passé des éternités à rêver. D'où venait-elle ? Je n'en avais pas la moindre idée, je ne l'avais pas vue depuis des lunes.
Étais-ce un nouveau rêve?
Ces pensées furent vite évincées, les joues de ma belle caressèrent les miennes, elles étaient aussi douce que de la soie, ses mains froides et lisses vinrent ensuite caresser mon torse avec une légèreté défiant toute gravité et des frissons me parcoururent de partout.
L'illusion fut totalement écartée à l’ instant où ses lèvres se collèrent délicatement aux miennes avec passion, je me laisse alors emporter par ce tourbillon de bonheur.
Il n'y avait plus de couleurs, plus de formes extérieurs, j'oubliais tout, il n'y avait qu'elle et moi. Je sentis sa main me griffer le dos, en mordillant ses lèvres inférieures je répondais de son acte avant de l'embrasser plus longuement, plus passionnément.
Elle n'était pas plus habillée que moi, ses formes harmonieuses épousèrent avec perfection les moindres détails de mon imposante musculature. La chaleur glacée de sa peau me faisait frémir, jamais je n'avais aussi bien, jamais je n'aurais imaginé qu'un être puisse m'apporter autant satisfaction. Je profitais pleinement de ce moment d'allégresse à ses côtés, car peut être était-il l'un des deniers.
En tant que mortel je vivais dans l'optique que chaque inspiration, chaque souffle, chaque regard pouvaient être les ultimes de ma vie, alors cette instant serais le plus beau de ma vie, car j'étais condamner. Un plaisir que les étoiles ne pouvaient connaître car elles étaient immortelles, elles devaient certainement me l'envier et je pouvais en être fier.

J'avais perdu la notion du temps, depuis quand étions nous là? Je ne m'en souciais guère, elle était là, contre moi, pour moi. Je la sentis se décalé, elle était à présent de côté, me caressant l'abdomen de sa main et le mollet de la plante de son pied, les yeux clos.
Détournant les yeux de cette ravissante créature, je me remis à observer les cieux, encore et encore. Après plusieurs minutes de calme et de réflexion, une nouvelle conclusion m'éclaircit :
Les étoiles guident les pas des êtres égarés, elles sont également capable de soigner les blessures de l'âme et fascinent les esprits ouverts à leur charme.
Cet ange de la nuit réunissait toutes ces qualités, elle était celle qui avait réussi à chasser les ténèbres de mon esprit et qui m'avait éclairée le chemin d'une nouvelle voie, celle de l'amour. D'un sourire anodin penser mes plaies les plus profonde et annihiler mes souffrances les plus secrètes et enfouies.
De sa simple présence, faire naître en moi l'excitation, le désir, l'envie.
Mon amour pour elle n'avait d'égale que ma hargne sur un champ de bataille, la flamme qui brulait en moi était plus forte que l'éruption d'un volcan, et plus douce que l'eau claire s'écoulant de la rivière. Je l'acceptais à présent, j'étais éperdument amoureux de cet être si doux qui parvenait à me combler.
Elle était la raison d'être, la source de mon existence, la paix dans ma vie de guerrier.
Elle était mon étoile descendue du ciel.

[…]

Le soleil était déjà haut dans le ciel lorsque mes paupières s'ouvrirent. Je me relevais lentement et me rendis compte que j'étais seul, au milieu de la plaine verdoyante. Je pris ma tête dans mes mains et me mis à penser. "N'étais ce vraiment un rêve? Une Illusion?" Cette question resterait sans réponse, du moins pour l'instant
Je me rhabillais rapidement, et d'un pas décidé repris le chemin de la meute. Depuis les cieux, Odium m'observait. C'est elle qui m'avait offert ce cadeau après sa mort, je le compris quand je vis le visage de cette ravissante femme dont j'étais épris se dessiner à côté du visage d'Odium. Elle m'avait offert cette illusion pour me récompenser de l'avoir vaincu, et libéré des forces maléfiques qui l'habitaient. Un léger sourire étirait à présent mes traits, et j'avançais avec conviction. Dès mon retour, je lui annoncerais ce que j'avais sur le cœur.

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